mozart_bépo a écritC'est se libérer :
- taper un texte sans message automatique. J'en arrive à adorer un éditeur de texte très basique parce qu'il n'y a pas de suggestions de corrections.
Bien d'accord, et ce aussi bien pour les lettres que la ponctuation. J'ai le souvenir de faire tout un tas d'effaçages pour retaper la chaîne de caractères qui plaise au traitement de texte, de façon à ce que celui-ci me sorte les espaces insécables là où il faut, ou les tirets plus longs… Quand on sait où on va, on recherche ce qui est défini par le principe KISS (cf Archlinux). Mais il faut apprendre, dédier un peu ou beaucoup de temps ; à une époque où on paraît élitiste à vouloir bien s'exprimer et bien écrire, et où la durée de capacité de concentration (EN « attention span ») décroît encore et encore c'est pas gagné.
mozart_bépo a écritQuand je vois des É, des œ, je dis alléluia. Enfin du français pas estropié, mutilé, maltraité, rabaissé.
Ça me fait exactement le même effet. L'informatique subit comme tout le reste l'impérialisme intellectuel anglo-saxon, et à en écouter certains, il faudrait presque que le français arrête avec ses diacritiques exotiques pénibles dont de toutes façons beaucoup ne se préoccupent plus. Un nom de fichier, on est d'accord, il vaut mieux garder ça simple et respectant des règles pour ne pas perturber le système informatique qui a son propre langage (pas d'espaces, de $, de # et autres /…). Mais dans un texte on doit pouvoir « compliquer » autant que la langue le fait à l'écrit. Le Ç et le ç, c'est simplement normal.
Ça m'a toujours énervé de me faire taxer de Schtroumpf à lunettes tout ça parce que je veux que ma pensée soit retranscrite précisément. Je parlerais bien de l'impression qu'on est entré dans un contexte de Novlangue à la 1984, mais ça devient ptêt un peu trop HS…