Effectivement, la résistance au changement est une véritable plaie dans notre société. Mais je pense qu'il s'agit en fait de votre deuxième problème.
Le premier étant manifestement le manque d'audience. Avant même de refuser le changement, il faudrait déjà que l'utilisateur soit confronté au choix de l'accepter ou le refuser.
Ensuite la résistance au changement est très variable selon la situation de l'individu. Par exemple pour un employé lambda à qui son patron voudrait donner un nouveau clavier, cette résistance sera très forte, du simple fait que l'idée vient du patron. Patron étant pour beaucoup le synonyme d'emmerdeur égoïste. Par contre si il a un ou deux collègue de travail qui lui dise « tu devrais commander un nouveau clavier, tu t'emmerderas moins avec ça ». Elle sera tout de suite beaucoup plus faible. Toute la problématique étant qu'il faut déjà un taux d'utilisateur minimum pour que ça marche.
— le désir d’être reconnu par un groupe / la peur de l’exclusion de ce groupe alors même que la personne sait que le groupe a tord.
Ça peut-être valable pour des truc comme la cigarette, par exemple. Mais je ne pense pas qu'un clavier d'ordinateur puisse avoir une dimension sociale suffisante pour avoir ce genre d'influence. Qui se préoccupe de savoir quel clavier utilise le voisin ? Je n'ai jamais vu de groupe se former en fonction de l'appartenance à une disposition ou une autre en tout cas.
— le doute : la personne pense avoir raison mais ce dit que la majorité ne peut se tromper.
— l’influence sur la perception : la majorité ne peut se tromper; la personne fini réellement par croire comme la majorité
Le bépo a un avantage de poids pour lutter contre ça : il essayable gratuitement et sans efforts. Après je me base sur mon expérience personnelle. Mais quand j'ai essayé au début, j'y croyais moyennement. Mais malgré la phase d'apprentissage, l'économie de mouvement se remarque dès le premier essai.
Après l'utilisateur peut reconnaitre les avantages mais estimer ne pas avoir le temps de réapprendre la dactylo. Mais à ce stade ce n'est plus un problème de conformisme ou non.
En effet, la gestion du changement est tout un art. Il ne faut pas perdre son temps et énergie sur la population farouchement opposé, mais plutôt se concentrer sur la poputation favorable et hésitante.
Tout à fait d'accord. J'ai vu que des membre de l'association essayé de faire de la com' dans les lycées. C'est une très bonne idée à mon goût. C'est une population qui n'est pas encore formatée à la dactylo en azerty et qui sera donc justement peu résistante au changement. De même dans tous les parcours scolaire liés à l’informatique. Ils ont en général leur lot de « geek » (pardonnez moi le cliché). Ce sont des gens qui aiment bien essayer un peu tout ce qui existe sur ordi.
De toute manière, les « farouchement opposé » retourneront leur veste pour peut que la proportion d'utilisateur de bépo dépasse un certain seuil. Encore une fois, le problème c'est l'audience.
Mais alors pourquoi avons nous franchi ce pas, aurait-on un profile non conformiste ? Possible, faudrait faire un sondage sur les utilisateurs du BÉPO smile
Bonne question.
Pour ma part, les arguments du type « 90% des utilisateur vous le recommande » n'ont jamais eu aucun effet sur moi. Et en fait c'est même pas vraiment un problème de conformisme. C'est juste que je sais que c'est une fausse information.
Je me suis toujours demandé si les publicitaire se trompait complètement en nous prenant pour des cons, ou si ce genre de pub s'adresse tout simplement à un autre publique plus restreint et plus naïf, mais suffisant pour rentabiliser la pub.
Enfin bref, faudrait déjà trouver un moyen pour que les gens sache que le bépo existe. Après on aura peut-être à se préoccuper de les convaincre.