kruskal a écrit- Il ne faut pas vouloir donner a la norme plus que ce qu'elle apporte: Elle fixe une disposition, pour ceux qui voudraient l'adopter. Ni plus, ni moins.
--> Justement, il ne faut pas vouloir donner a la norme plus que ce qu'elle apporte: à mes yeux la seule chose qu’apporte la norme, c’est une image sérieuse. Mais personnes n’a attendu la normalisation pour se mettre au Bépo. Et qui peut dire, parmi les nouveaux utilisateurs, j’utilise le bépo parce qu’il existe une norme associée. C’est loin d’être un argument suffisant.
kruskal a écritOn ne pourra la rendre obligatoire, si ce n'est dans quelques appels d'offres de l'administration ou du secteur de l'éducation.
--> Cela n’a aucune chance d’arrivé. Si un appel d’offre devait arrivé et j’y crois pas. C’est le nouveau azerty qui serait priorisé.
kruskal a écritLa disposition se heure aux habitudes des gens, donc juger sur un an n'est peut être pas pertinent.
--> Ce qui est pertinent, c’est dévaluer les choses régulièrement. Un récurrence d’un an, c’est pas plus con qu’autre chose.
Et combien de temps il faudra attendre? Attendre est la pire des stratégies, il faut agir, avancer même avec des informations incomplètes. (C’est le principe du brouillard de guerre.) La communication est la clé, mais ça coût beaucoup. Convaincre que le bépo va s’adapter aux besoins de chacun, convaincre aussi que les gens sous‑estiment leur propre capacité d’adaptation (ce serait pour moi les meilleurs argument).
Et c’est justement leur stratégie d’optimisation des coûts qui fera que le bépo ne prendra jamais le pas. Ça, et la force des habitudes.
Au passage, on peut enfin adhérer à l’asso en ligne. Pourvu que ça permette de dégager des fonds pour la communication.
J’ai cotisé hier. C’est où qu’on fait le pot d’arrivé ? :lol:
kruskal a écrit- Pour ce qui est de l'ANSI contre l'ISO, ce que je remarque souvent, c'est un mix des deux: un clavier Azerty ANSI avec la touche "Ê" en plus. Je pense qu’il ne faut pas chercher trop loin, c'est juste une disposition qui permet de minimiser les surcoûts.
--> Oui, mais ils auraient pu faire le choix de généraliser l’ISO. Cela aurait minimiser les coûts tout aussi bien. D’autant que le standard ISO est utilisé dans bien plus de pays. De plus, le standard ISO a une touche de plus donc répond mieux aux différents pays. Mais il ne l’on pas fait car ils préfèrent leur vision des choses. On aurait fait pareil à leur place. Pas vrai.
kruskal a écrit- Est-ce qu'il aurait fallu faire BEPO à une échelle européenne ? Pour une disposition qui est optimisée pour la fréquence des caractères dans une langue, c'est chose impossible. On aurait obtenu une disposition suboptimale, et plus de réticences à y passer. C'est déjà assez galère avec les développeurs qui ont besoin de certains caractères spéciaux.
--> En effet, il est impossible d’optimiser pour toutes les langues. J’en sais quelque chose avec la construction de la disposition Kéa.
Mais qui dit qu’on ne doit avoir qu’une seule version du Bépo. On peut imaginer des versions bilingues ou trilingues. L’expérience de Kéa m’a également montrer que c’est possible.
(le Kéa est optimum pour le français, l’espagnol, l’anglais et l’islandais)
Le cas français/anglais a déjà fortement été demandé et un certain nombre de gens ont développé une version dans ce sens.
De même pour les développeurs. On peut même aller plus loin en proposant une version pour développement web et une autre pour le logiciel bas niveau (C/C++).
kruskal a écritEnfin une réflexion personnelle.
On lit partout sur ce site et ce forum qu'il ne faut surtout pas de caractères imprimés sur les touches.
Pour l'apprentissage et la pratique de la frappe, c'est incontestable.
Mais alors pourquoi s'étonner qu'il n'y ait pas de matériel bépo sur le marché ?
On se tire une balle dans le pied et on a exactement ce que l'on souhaite....Peut être faudrait il adapter son discours.
--> Je suis tout à fait d’accord. Mais comment communiquer sur le bépo, si on ne montre pas ce que c’est ? Voilà une question intéressante pour batir les prochaines communications. Les meilleurs pubs se basent sur l’émotion, pas sur les faits.