amic a écritle dead_blabla a peu de chances de fonctionner, cf la dead greek qui n’a pas été acceptée.
Mais ensuite il faut que tu prennes modèle sur la touche morte grecque, qui envoie un caractère unicode spécial. Ensuite ce caractère spécial est utilisé par Compose, donc il faut juste modifier le .XCompose
Peu de chances que ce soit accepté ? Ce n’est pas dit, si la touche morte en question est justifiée. C’est vrai que X.Org n’a pas encore accepté la touche morte pour l’alphabet grec, mais ils ont quand-même accepté la touche morte monétaire. Tout n’est pas perdu s’il y a un peu de cohérence dans la requête qu’on leur soumet.
Et puis, une nouvelle touche morte n’est pas toujours le seul moyen d’étendre les possibilités de son clavier. On peut, par exemple, ajouter de nouveaux caractères à une touche morte existante, par exemple en insérant un caractère intermédiaire. Par exemple, avec ma config actuelle, µr génère un ρ, µ-r, un ϱ ; µp génère un π, µ-p, un ϖ ; etc.
N’importe quel caractère peut être utilisé comme une touche morte. Cependant, tout caractère utilisé comme touche morte ne pourra plus être tapé directement. Par contre, il pourra toujours être généré comme sortie d’une touche morte.
Voici un petit extrait de mon fichier ~/.XCompose où j’ai utilisé le caractère µ comme une touche morte :
<mu> <A> : Greek_ALPHA
<mu> <a> : Greek_alpha
<mu> <B> : Greek_BETA
<mu> <b> : Greek_beta
<mu> <minus> <b> : "ϐ"
<mu> <D> : Greek_DELTA
<mu> <d> : Greek_delta
<mu> <E> : Greek_EPSILON
<mu> <e> : Greek_epsilon
<mu> <F> : Greek_PHI
<mu> <f> : Greek_phi
<mu> <minus> <f> : "ϕ"
<mu> <G> : Greek_GAMMA
<mu> <g> : Greek_gamma
<mu> <H> : Greek_ETA
<mu> <h> : Greek_eta
<mu> <I> : Greek_IOTA
<mu> <i> : Greek_iota
<mu> <J> : Greek_THETA
<mu> <minus> <J> : "ϴ"
<mu> <j> : Greek_theta
<mu> <minus> <j> : "ϑ"
<mu> <K> : Greek_KAPPA
<mu> <k> : Greek_kappa
<mu> <L> : Greek_LAMBDA
<mu> <l> : Greek_lamda
<mu> <minus> <l> : "ƛ"
<mu> <M> : Greek_MU
<mu> <m> : Greek_mu
<mu> <N> : Greek_NU
<mu> <n> : Greek_nu
<mu> <O> : Greek_OMICRON
<mu> <o> : Greek_omicron
<mu> <P> : Greek_PI
<mu> <p> : Greek_pi
<mu> <minus> <p> : "ϖ"
<mu> <Q> : Greek_CHI
<mu> <q> : Greek_chi
<mu> <R> : Greek_RHO
<mu> <r> : Greek_rho
<mu> <minus> <r> : "ϱ"
<dead_stroke> <mu> <r> : "ϼ"
<mu> <S> : Greek_SIGMA
<mu> <s> : Greek_sigma
<mu> <T> : Greek_TAU
<mu> <t> : Greek_tau
<mu> <U> : Greek_UPSILON
<mu> <minus> <U> : "ϒ"
<mu> <u> : Greek_upsilon
<mu> <W> : Greek_OMEGA
<mu> <w> : Greek_omega
<mu> <X> : Greek_XI
<mu> <x> : Greek_xi
<mu> <Y> : Greek_PSI
<mu> <y> : Greek_psi
<mu> <Z> : Greek_ZETA
<mu> <z> : Greek_zeta
<mu> <mu> : mu
<mu> <nobreakspace> : mu
<mu> <space> : mu
Dans cet exemple, j’ai utilisé le caractère µ comme touche morte pour l’alphabet grec. Ça veut dire que toute disposition qui intègre le caractère µ verra ce dernier remplacé par une touche morte. Pour éviter cela, il vaut mieux utiliser des points de code qui ne seront jamais employés dans un texte : les non-caractères. Unicode en a défini 66 : 32 de <UFDD0> à <UFDEF> et les deux derniers points de code de chacun des 17 plateaux: <UFFFE>, <UFFFF>, <U1FFFE>, <U1FFFF>, <U2FFFE>, <U2FFFF>, …, <UFFFFE>, <UFFFFF>, <U10FFFE> et <U10FFFF>.