XavierC a écritla solution d'un radical neutre et d'un préfixe masculin aurait plus de sens et enrichirait la langue en la rendant plus précise tout en permettant de la garder vague : “la patriĉoj” serait plus précis que “la patroj” qui lui n'aurait plus qu'un sens (les parents, tout genre confondus)
En effet, mais il n’y a que les locuteurs actifs qui peuvent faire évoluer la langue (et je n’en fais pas moi-même partie).
Cela dit, mauvais exemple : « patro » est clairement masculin, pas neutre. Quand on veut dire les parents, on dit « la gepatroj », le préfixe (il y en a aussi) ge· indiquant qu’il y a des membres des deux sexes.
XavierC a écritJe ne sais pas si ma question a du sens mais est-ce qu'en espéranto le masculin l'emporte sur le féminin dans les accords en genre, à l'instar du français ?
Que veux-tu accorder ? les adjectifs n’ont pas de genre, ils ne s’accordent qu’en nombre et par rapport à l’accusatif.
XavierC a écritJe retourne à la leçon 1 de “Kurso de esperanto” vérifier que j'ai bien digéré le vocabulaire 🙂 (C'est un bon logiciel au passage)
N’est-ce pas ?
Si tu es motivé à suivre le cours sérieusement, tu peux trouver un correcteur (sérieux) facilement (et gratuitement ; on doit trouver les coordonnées à contacter sur le logiciel lui-même ou sur la page qui le présente).
Si tu n’es pas trop motivé, mais que tu veuilles quand même savoir si tu es sur la bonne voie, je pourrais te servir de correcteur (je n’ai pas un niveau terrible et je suis un peu rouillé, mais je devrais m’en sortir à ce niveau, quitte à m’y remettre un peu pour être sûr de ne pas raconter de conneries).
Sinma a écritLa réforme de 1990 c’est pas grand chose…
En effet, une réforme « couillue », c’est
Atatürk qui impose une écriture latine phonétique du turc à la place d’une écriture arabe ou le coréen qui passe de caractères chinois au
hangeul, une écriture phonétique.
Sinma a écritPour le reste, j’ai pas trop envie d’apprendre l’espéranto parce que:
– ça commence déjà à forker avec l’Ido, déjà ça sens pas bon;
Il sort régulièrement des langues construites « meilleures » que l’espéranto et qui ont encore moins de succès (nettement la plupart du temps). Parce que le problème pour la réussite de l’espéranto n’est pas la qualité de la langue, il est déjà bien plus facile à apprendre qu’une langue étrangère. Le problème est que la plupart des gens ne veulent faire que des efforts qui leur rapportent et que les classes dirigeantes n’ont pas pour premier souci de faire progresser la communication entre les peuples avec une politique en faveur d’une langue comme l’espéranto.
Sinma a écrit– le Lojban semble mieux réalisé (notamment avec le 0 ambigüité);
J’ai regardé tes exemples. J’ai toujours l’impression que ça a été fait par des logiciens sous acides…
Sinma a écrit– le fait que le langage utilise des caractères alacon du genre ĥ et ĉ.
Bof, il n’y a que deux accents et on a déjà l’un des deux pour le français.
Sinma a écritP.-S.: d’ailleurs, l’Espéranto a l’air bien chiant avec l’accusatif,
Précision pour les autres : l’accusatif, marqué par le suffixe ·n, indique le complément d’objet direct.
Ça a son utilité. Ça permet à ceux dont la langue maternelle n’utilise pas l’ordre sujet verbe complément de conserver l’ordre qui leur est familier.
Ça permet aussi d’exprimer une phrase telle que « c’est les chiens que je préfère » par une tournure plus légère : « la hundojn mi preferas ».
Sinma a écritl’accord des adjectifs,
L’ido l’a supprimé. Il y a quelques cas où l’accord évite un risque de confusion. Bon…
Sinma a écritles temps verbaux…
Euh… ça ça sert vraiment ! Et puis en espéranto, il n’y a qu’une lettre qui change, ce n’est pas la mer à boire !
Sinma a écritÀ quoi ça sert d’apprendre une langue plus simple si elle reprend la moitié des trucs chiants des autres langues? (alerte gros troll)
Et d’après toi, le lojban est plus simple ? Wahou !!!
Tiens, si je voulais me mettre à une langue construite aussi confidentielle que le lojban, celle qui me tenterait le plus, c’est l’
interlingue : une version réussie de l’
interlingua faite par un type tout seul avant l’interlingua (l’interlingue est quasiment aussi facile à lire que l’interlingua par un locuteur d’une langue occidentale, mais avec une grammaire qui tient la route). Cela dit, ça n’aurait d’intérêt quasiment que pour les locuteurs de langues occidentales (d’ailleurs le nom original est « occidental », mais l’auteur l’a changé au moment de la Guerre froide…).