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Non. pour être Open Source il faut autoriser la redistribution et la modification hein…
L’open source : n'autorise qu'une seule et unique chose, la lecture du code source. (Celui qui est lisible et intelligible avant compilation). C’est la seule et unique liberté octroyée au client. «Client» car cette licence est la préférée des privateurs qui veulent entrer dans la bergerie des libristes.
Le Logiciel Libre : a cette liberté de lire le code source avant compilation. Mais ce n'est qu'une des quatre libertés :
— Liberté d'utiliser le logiciel sans restriction
— Liberté de lire le code <- L'OPEN SOURCE A CETTE LIBERTÉ LÀ, ET UNIQUEMENT CELLE LÀ.
— Liberté de modifier le code
— Liberté de diffuser le code
Les obligations, car il y en à, sont :
— Interdiction de modifier ou substituer la licence Libre par une autre plus restrictive.
— Transmission de la licence Libre à tout code modifié ou complété.
— Si une portion de code est intégré à un autre code, c’est la totalité du code qui est «Libre».
— Citer ses sources. Toutes les sources.
— Interdiction d’utiliser et de voler les données des usagers.
— Interdiction de rendre le logiciel dépendant d'une partie de code «privateur» pour en empêcher l'usage. (exemple utiliser des DRM ou un dongle pour autoriser/interdire l’exécution de tout ou partie du programme)
La Licence Libre par les 4 libertés fondamentales autorise des choses qui semblent contradictoires :
— Le droit de donner le logiciel.
— Le droit de vendre le logiciel.¹
— Le droit de s'inspirer du logiciel pour en réécrire un autre. (réécrire est différent de modifier le code) <- L'OPEN SOURCE N’A PAS CETTE LIBERTÉ LÀ.
L’Open Source était la riposte aux Logiciels Libres dans les années 2000 par les éditeur commerciaux. C’était une opération d’infiltration. Une «attaque sous fausse bannière» en quelque sorte.
Maintenant depuis 2010 ils s'en foutent de l’Open Source. Ils vous le laissent. Cela ne les intéressent plus du tout ! D'où la confusion que l'on a aujourd’hui.
La bataille du logiciel Libre vs Open-Souce vs Privateur n’intéresse plus du tout les éditeurs commerciaux. Ce qui les intéresse c'est de retourner au model commercial du MINITEL, grace au CLOUD et l’internet sans fil (4G, Wimax…). Et également au passage supprimer la notion de communication synchrone en limitant et filtrant notre débit décendant pour empêcher les citoyens de pratiquer l’auto hébergement, le FTP, le PeerToPeer et le streaming. Puis de supprimer purement et simplement la notion de logiciel à télécharger et à installer en instaurant des jetons payants pour l'usage de logiciels situés sur des serveurs.
Pour nous donner goût au coud ils nous gavent d’applicatif cloud ou simili cloud (simili minitel en fait) tel que gmail, facebook, youtube…
Leur endroit de prédilection c'est nos téléphones portables, car avec les téléphones portables ils n'ont pas besoins d'adresse IP qui change tout le temps. Ils ont accès à votre identité la plus intime et invariant : votre n° de téléphone, votre localisation GPS (précision 5cm) ou secteur d’antennes relais (précision 20 à 1000 mètres). Et si vous êtes un abonné ils aurons un accès privilégié à votre compte en banque grâce aux conventions signés avec les opérateurs téléphoniques.
Ils vont développer ce model économique avec le très très haut débit sans fil. Comme ça adieu la liaison filaire, bonjour la 4G (la 5G…) ! Chaque ordinateur sera pisté grâce à sa micropuce d’abonnement téléphonique avec ses coordonnés bancaires. L'opérateur téléphonique remplacera les banques comme intermédiaire de payement (ou l'inverse c'est vous qui voyez).
Si les apôtres du Libre n’ont pas de contre feu à cette stratégie du «Cloud-Minitel-bracelet-electronique» dans les dix ans à venir : on va tous être siphonné financièrement à chaque heure du jour et de la nuit comme le sont les automobilistes à Paris avec les parkings payants les payages d'autoroutes et les radars. Tout le monde sait qu'aujourd'hui une automobile coûte plus chère à garer à Paris qu'à rouler. (et en plus on sera fliqué tous et tous. Je trouve cela plus asservissant que l'occupation militaire d’un pays).
En conclusion : l’open source c’est différent du Libre, mais les inventeurs de cette licence «privateur» l'ont délaissée et nous la laissent volontiers en pâture pour nos querelles de chapelle, comme je le fait ici. De plus partir en croisade contre la différence entre OpenSource vs Libre occupe nos esprits et notre énergie et nous détourner des vrais enjeux qui vont nous asphyxier le porte-monnaie (et nous fliquer) dans moins de dix ans.
Cordialement
Hubert
Bienvenue dans «Retour vers le futur» : toute la technologie de 1984 (minitel) en 2015. (Pas de Hover Board ni de voiture volante. Mais le haut-débit bancaire Oui ! Avec Big Brother du film «1984» en prime !)
Je me souvient avec nostalgie et une larme à l'œuil de cette époque bénie où France Télécom n'était pas gênée le moins du monde d'envoyer un huissier réclamer le payement immédiat d’une facture de 15000Frs de minitel à une famille de smicard qui en gagnaient 4000Frs. «Ha c'était mieux avant ma brave dame» (FAUX !)… «et ça sera pire demain, si on laisse faire» (VRAI !)…»
¹ Comme model économique certain éditeurs de Logiciels Libre mettent le code compilé sur un serveur dédié et font payer l'accès à ces paquets (Win, Lin, Apple, Androïde, 32, 64 bits). Mais le code source lui est libre. Bon nombres d'usager préfèrent payer pour le code compilé plutôt que de le compiler eux même ou de le télécharger ailleur au risque de chopper un virus ou une back door au passage.
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@Hubert: non, un logiciel à source ouverte (open source) donne quasiment les mêmes libertés qu’un logiciel libre. Un logiciel à source partagée (shared source) garantie au minimum l’accès au code source mais c’est tout.
Mais comme tout le monde confond source ouverte et source partagée (par exemple: toi), il est évident qu’il faut utiliser l’adjectif «libre» pour enlever toute ambigüité.
Wikipédia et Richard Stallman ne sont pas du même avis. D’ailleurs pourquoi inventer un nouveau nom pour une licence Libre ? Si ce n'est pour vous priver d’une ou plusieurs libertées ?
Mais je suis quand même de ton avis : ce qui compte c'est la licence. READ THE FUCK LICENCE PLEASE pourrait-on dire vulgairement.
(Vous savez ce texte fastidieux à lire, qui décrit vos droits et les interdits. et que l'on coche et passe vite fait à [accepter les termes de la licence]. C'est par exemple le cas de presque tous les logiciels pour téléphone portable… c'est gratuit en échange de toutes vos donnés perso… Argh !)
Bon nombre de logiciels sont décrit comme opensource alors que ce sont des sharware, ou des privateurs, ou des projets anti collaboratifs, presque toujours sous licence restrictive. D’ailleurs pourquoi utiliser un nouveau mot pour un terme qui existe déjà, si ce n'es pour glisser une quenelle à l'utilisteur… ?
Les logiciels libres eux sont parfois maladroitement décrit comme open-source (parfois ils font également la confusion avec les logiciels avec période d’essais gratuite, sharware, logiciels limités, logiciels financés par la pub , logiciel privateur gratuit… ) par des vulgarisateurs alors que Richard Stallman utilise exclusivement le terme Logiciel Libre. Tout autre appellation potentiellement liberticide ou à minima source de confusion.
Dernière modification par Hubert (21/6/2014 21:50:46)
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Wikipédia n'es pas objectif
une simple recherche sur google me donne les deux liens suivants :
http://maximelebreton.tumblr.com/post/2 … -logiciels
http://www.commentcamarche.net/faq/4626 … pen-source
Dans les textes et conférences de Richard Stalman l’on peut lire et entendre la même chose.
J'ai d’ailleurs eu des échanges de courriels en 2009 avec Richard Stalman sur des points de détail sur la Licence Libre, les logiciels privateurs et les logiciels interopérables. Sa réponse fut très éclairante et m'a permis de mieux cerner le sujet. (Je ne dis pas cela pour fanfaronner, mais pour dire que j'ai plus d’années d'expérience en licence libre qu’en bépo…)
Cordialement
Hubert
Dernière modification par Hubert (21/6/2014 21:48:08)
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Wikipédia et Richard Stallman ne sont pas du même avis.
Bah si. Ses articles sur GNU.org disent bien qu’un logiciel à source ouverte et un logiciel libre sont techniquement presque équivalents, mais que l’utilisation du terme Open Source est une grave erreur (et je suis tout à fait d’accord avec lui).
une simple recherche sur google me donne les deux liens suivants :
Les deux liens disent de grosses bêtises: le premier affirme que ceux qui sont pour l’Open Source sont contre les licences virales, ce qui est faux (en tout cas en général); le deuxième affirme qu’un licence Open Source peut empêcher l’utilisateur de revendre le logiciel, ce qui est faux d’après la définition (point 1).
Mais cela montre bien le problème.
Écrit selon l’orthographe de 1990.
Ma page utilisateur, mon site web.
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Bonjour,
Pour avoir rencontré des éditeurs Open Sources en 2002, je puis être certain que l'Open Source n'était pas du Libre dans leur esprit. Qu'il s’agissait bien de code privateur "lisible". Il se peut que des Libristes ai choisi ce terme par méconnaissance, histoire de faire professionnel. Mais c'est clairement une erreur. Le terme Open Source est volontairement différent de « Libre ». Il ne s’agit nullement d'une traduction ou d'une adaptation grand public. C'est très clairement un Ersatz de Libre.
J’ai cependant le sentiment que l'on tombe d’accord :
Peut importe le nom générique «Open» «free» «Gratuit» ce qui compte c'est la licence : « Read the fuck licence !!! » pourrait-on dire. Car derrière des appellations génériques tel que « Open qq chose » ou « free » ou « Gratuit » se confondent tout plein de choses très différentes, y compris des loups dans la bergerie. Tout autre appellation que « Libre » camoufle potentielement une restriction au quatre libertés chères et indissociables du point de vue de Richard Stallman.
Cordialement
Hubert
M’enfin je m'en fout, le danger est ailleurs… Les Privateurs ont trouvé d'autre moyens de nous asservir…
Et on est pas sorti de l'auberge…
Dernière modification par Hubert (23/6/2014 11:50:51)
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Effectivement l’Open Source est bien différent du Libre dans l’esprit, mais très semblables techniquement (au niveau des licences).
Et effectivement, le combat du logiciel libre n’est qu’une composante du combat pour nos libertés (tu parlais à juste titre de Minitel plus haut).
Écrit selon l’orthographe de 1990.
Ma page utilisateur, mon site web.
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Salut à tous,
Avant tout, je tiens à signaler que je n'utilise presque jamais l'expression open source au profit de logiciel libre ; ainsi nous sommes d'accord sur l'essentiel ^^
Cependant, comme je viens de le relire sur Wikipedia, le terme « open source » ne peut s'appliquer qu'aux logiciels qui satisfont à l'open source definition de l'OSI. Je viens de relire cette définition, et elle me semble globalement équivalente à celle de la FSF, en certainement moins élégant, il faut en convenir ^^. « Open source » signifie donc bien plus que « sources consultables », contrairement à ce que Hubert explique. Voyons cela de plus près :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Source_Definition
http://opensource.org/osd
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_ … _.28FSF.29
- La liberté 0 selon la FSF est la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages ; pour l'OSI cela devient : la non-discrimination contre des champs d'application (La licence ne doit pas limiter l'utilisation du logiciel à un champ d'application particulier. Par exemple, elle ne doit pas interdire l'utilisation du logiciel dans le cadre d'une entreprise ou pour la recherche génétique.)
- La liberté 1 selon la FSF est la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins ;
Pour l'OSI, la liberté d'étudier devient : « le code-source : Le programme doit inclure le code sources, et autoriser sa distribution sous forme compilée aussi bien que sous forme de code source. Lorsqu'un produit n'est pas distribué avec son code source, il doit exister un moyen bien indiqué pour l'obtenir sans autres frais qu'un coût raisonnable de reproduction, avec une préférence pour le téléchargement gratuit depuis l'Internet. Le code source doit être la forme privilégiée afin qu'un programmeur puisse modifier le programme. Il est interdit de proposer un code source rendu volontairement difficile à comprendre. Il est également interdit de soumettre des formes intermédiaires, comme le résultat d'un préprocesseur ou d'un traducteur automatique. »
Quant à la liberté de modifier chez l'OSI, c'est : « les œuvres dérivées : La licence doit autoriser les modifications et les applications dérivées, et elle doit permettre leur distribution sous les mêmes termes que ceux de la licence du logiciel original. » (d'après ce que je lis un logiciel open source serait donc forcément copyleft, c'est bien ça ?)
- La liberté 2 selon la FSF est la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ; selon l'OSI cela devient « la redistribution libre » : la licence ne doit empêcher quiconque de vendre ou de donner le logiciel en tant que composant d'une distribution de logiciels constitués de programmes provenant de différentes sources. La licence ne doit pas exiger de droits d'auteur ou d'autres commissions sur une telle vente.
- La liberté 3 selon la FSF est la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté. Pour l'OSI, c'est déjà dit plus haut.
Mon avis est que la définition de l'OSI dit moins bien ce que dit la définition de la FSF. Mais comme vient de l'écrire Stallman « Imperfection n'est pas opression » ^^ (https://www.gnu.org/philosophy/imperfec … on.fr.html), ce n'est pas donc une raison pour qualifier l'open source de privateur. Je maintiens donc que l'utilisation du terme « open source » pour qualifier un logiciel libre est correcte, même si je ne la recommande pas.
Dernière modification par nicoals (28/6/2014 01:29:44)
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Bonjour Nicolas,
Merci pour ces saines lectures. C’est un plaisir de constater que le sujet est digne d'interrêt pour en débattre.
Pour ma part j’ai lu, et je retient les que l’appellation Open Source à été créée par et pour les éditeurs commerciaux : «introduite par l’Open Source Initiative (OSI) en 1998, qui souhaitait une autre terminologie pour les logiciels libres, qui se voulait en anglais moins ambiguë et plus adaptée au monde des affaires que Free Software.»
Il appartient donc à l'usager de se montrer prudent en terme de licence :
Derrière l’appellation Logiciel Libre l'on retrouve une licence avec 4 libertés fondamentales.
Derrière l’appellation Open Source l'on retrouve la licence de l'éditeur commercial, avec (ou sans) restriction(s).
Pour moi le sujet n'est plus aussi prégnant car je sent le vent tourner : J'ai la désagréable sensation que nous allons le sentir passer…
Cordialement
Hubert
Dernière modification par Hubert (28/6/2014 01:54:04)
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@nicoals: non non, un logiciel à source ouverte peut être sous une licence non-copyleft. Un logiciel libre et un logiciel à source ouverte sont quasiment identiques techniquement parlant, si tu prends une licence libre t’as plus de 99% de chance qu’elle soit aussi à source ouverte, et inversement.
Écrit selon l’orthographe de 1990.
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Ben oui, c'est ce que je crois aussi. Mais comment interprêtes-tu cette phrase-ci de l'Open Source Definition : « elle [la licence] doit permettre leur distribution sous les mêmes termes que ceux de la licence du logiciel original. » ? Je suis vachement étonné...
Après, je trouve cette Open Source Definition tellement alambiquée --- et avouons-le, inutile quand on dispose de celle de la FSF (je suis méchant, hein ? ^^) --- qu'on que je comprends que même l'OSI oublie d'en appliquer quelques détails ! MDR. (très méchant ^^)
Dernière modification par nicoals (5/7/2014 16:42:42)
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Elle doit permettre de redistribuer sous la même licence, elle peut aussi permettre de redistribuer sous une autre licence.
Écrit selon l’orthographe de 1990.
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