Bonjour,
laurentb a écritDans le cadre de mon travail, j'ai eu les références d'un ergonome professionnel.
Bravo, tu en as trouvé un !
Depuis plusieurs années que le Bépo existe comme projet, puis comme disposition, ça doit être le premier avec lequel l’un d’entre nous a l’occasion d’échanger sur la disposition clavier.
Nous savons malheureusement que le français n'est plus la langue universelle qu'il a été dans le passé, surtout dans le monde des affaires et de l'industrie.
Donc on arrête de le parler immédiatement ou en tout cas de l’écrire.
A qui peut s'adresser ce type de produit : à des personnes faisant de la frappe intensive dans leur cœur de métier, et qui on été formées sur clavier AZERTY.
Oui, enfin ce ne sont pas des êtres immortels qui ne seront jamais remplacés.
On n’est pas obligé de reporter sur les nouvelles générations les mauvais schémas du passé, et ça ne vaut pas que pour l’utilisation du clavier.
Pour ce qui est de l'action ergonomique, il faut savoir que la démarche ergonomique consiste à répondre à une demande clairement exprimée par l'opérateur, et qu'en 16 ans d'exercice, je n'ai jamais été confronté à une demande relative au clavier.
D’un autre côté, il y a bien des gens qui achètent des claviers Dvorak ou de forme ergonomique, à tel point que même Microsoft en propose. C’est bien que ça répond à une attente. Les français ne sont-ils pas simplement plus mal renseignés sur les possibilités ?
Actuellement, l'action ergonomique pour la prévention des TMS va plutôt vers la correction de l'utilisation inappropriée de la souris qui est à l'origine de beaucoup de pathologies.
Là, je pense comme lui que la souris est bien plus nuisible que le clavier. Mais pas qu’on puisse avoir une utilisation appropriée des calamiteuses souris standard.
Dans ce domaine il y a des évolutions intéressantes orientées vers l'intégration des fonctions souris sur les claviers, de façon à éliminer l'angulation défavorable de l'épaule
Ah, le seul défaut qui n’est pas dû à la souris, mais à la position où la relègue le pavé numérique du clavier.
Ce ne sont pourtant pas les défauts propres à la souris qui manquent :
– torsion du bras et cassure du poignet qui resserrent le canal carpien,
– tenue qui contracte les muscles et les tendons,
– clics répétitifs avec le même doigt.
et de répartir les fonctionnalités "souris" sur tous les doigts des deux mains.
Je me demande ce qu’il envisage.
Cela dit, le touchpad peut déjà répondre de manière assez proche à ses buts :
– pas à éloigner la main et donc à mettre l’épaule en tension,
– on peut l’utiliser des deux mains et même changer de doigt.
On oublie un peu facilement qu'il reste sur le marché du travail des cinquantenaires qui n'ont pas tous négocié le "virage informatique " de la même façon.
En effet. Mais avec un peu de chance, il ne leur reste qu’une dizaine d’années avant une retraite méritée.
Il faut
aussi penser à ceux qui seront encore là et à ceux qui arrivent.
Les logiciels en questions sont souvent conçus, en terme "d'utilité", non pas pour aider la personne qui doit le faire tourner, mais pour faciliter le reporting vers d'autres utilisateurs finaux.
Et leur "utilisabilité" est compliquée par le problème évoqué dans les lignes précédentes.
C’est vrai que les logiciels métiers sont parfois calamiteux.
Peut-être au point de favoriser des TMS pour les pires.
Certainement au point de dégrader les conditions de travail, et même si ça ne va pas jusqu’au TMS, c’est un problème.
Là aussi, il y aurait une nécessité d'intervention d'ergonomie de conception, avec, ce qui devrait être un minimum obligatoire, la participation des vrais utilisateurs des systèmes, et non pas l'unique prise en compte des intérêts des bénéficiaires finaux.
Il a parfaitement raison sur ce point.
C’était le genre d’évidence qui était déjà mentionnée en cours de génie logiciel il y a une vingtaine d’années, mais qui met du temps à toucher les aigles qui nous dirigent…
Tout recherche d'amélioration de l'ergonomie des postes de travail sur écrans est louable, après, il est certain que la confrontation avec la réalité du "marché" potentiel peut être décevante
Pas seulement pour l’amélioration de l’ergonomie, mais aussi pour la survie du genre humain, si on attend l’aval du marché pour essayer d’améliorer les choses, on va droit dans le mur.
bbear a écritD'ailleurs notons au passage que les ordinateurs ont de moins en moins de clavier (tablettes graphiques, etc, ...).
Oui. J’ai vu quelqu’un utiliser une tablette dans un cadre professionnel : inclinée à 45° grâce à l’étui replié.
C’est sûrement bien pour la lisibilité, mais la personne tapait sur un clavier virtuel avec la même orientation (forcément), très mauvaise pour un clavier. Sans compter la nécessité de regarder le clavier, l’absence de retour tactile, et le fait que le clavier empiète sur l’affichage. En somme une grosse régression ergonomique, surtout en considérant que les tablettes reproduisent par contre les plus gros défauts des claviers : le décalage des touches et la dispositon Qwerty/Azerty ! On a gardé le pire de 1890 !
En fait les tablettes sont clairement inadaptées à un usage de saisie. Mais des personnes les prennent quand même pour ça parce que c’est à la mode ! Un NetPC, ça fait ringard…