Skippy le Grand Gourou a écritNem♺i a écritLes notes de bas de page ne relèvent pas d’une signification, mais d’un usage…
Si ça c'est pas du pinaillage flirtant avec la mauvaise foi, je m'y connais pas… 😉
Ce n’est absolument pas du pinaillage, justement ! Quand j’écris « Mˡˡᵉ », ce qu’il y a en exposant est bien « lle ». Je n’ai pas le droit d’écrire « Mᵅᵛᵐ » — ni soit dit en passant « Mᵒⁱˢᵉˡˡᵉ », pourtant très joli. À l’inverse, les caractères des notes de bas de page sont interchangeables, on pourrait y utiliser l’alphabet russe que ça ne poserait aucun soucis.
Skippy le Grand Gourou a écritPrétends-tu connaître toutes les recommandations ? Doit-on rajouter des caractères à chaque fois qu'on découvre qu'on est passé à côté d'une recommandation qui conseille de mettre d'autres lettres en exposant, pour abréger Monseigneur, Comte ou Son Altesse Sérénissime ? Et quid de l'usage ?
Oui, ou du moins je prétends qu’on peut les connaître.
Les abréviations en français sont codifiées dans les
Règles Typographiques en usage à l'Imprimerie Nationale (ISBN 2-11-081075-0). Je pense qu’on peut donc espérer être exhaustifs, concernant la langue française. C’est un peu l’un des objectifs du projet que de permettre de taper français, non ?
Notons qu’il manque toujours sur mon clavier le « o exposant », s’il y en a besoin, puisque je n’ai toujours pas compris s’il fallait utiliser ou non la masculine « º » pour « numéro(s) ».
Skippy le Grand Gourou a écritMais surtout, quid des recommandations en langues étrangères ? (Si tu me sors qu'on s'en fout parce qu'on est là pour le français, je te balance l'intégrale des lettres triplement accentuées… 😉 )
Je sortirais bien un « on s’en fout, on est là pour le français », ici, car pour moi c’est bien le cas. Mais en fait, le projet bépo a pris en compte toutes les langues officielles des pays de l’Union Européenne. Il va donc falloir s’y pencher… J’ajoute qu’il faudrait également vérifier les règles des autres pays de la francophonie.
Skippy le Grand Gourou a écritC'était un exemple pris au hasard, mais indicer ou exponencier une abbréviation ou une lettre pour différencier une grandeur est une pratique très courante en physique. Si j'y avais pensé sur le moment, j'aurais pu donner l'exemple de la section efficace de diffusion électron-proton, couramment notée σᵉᵖ.
C’est, je n’en doute pas, une « pratique courante ». Mais n’est-ce qu’une « recommandation » ou est-ce une codification standard ? Quand toi-même tu dis « indicer ou exponencier », on en a vraiment pas l’impression !
D’ailleurs, toi qui m’a attaqué sur ma mauvaise foi, je te signale que l’usage le plus répandu n’est pas de noter la section efficace de diffusion électron-proton « σᵉᵖ » mais « σ<indice>ep</indice> », ce que tu as été incapable de faire puisque si l’« ₑ » existe, le « p » indicé n’existe pas.