Hubert a écritAyant d'ÉNORMES difficultés avec l'orthographe, qu'en outre cela m'a valu d'être mis au pilori des formations professionnelles, pour moi l'ascenceur social est resté bloqué au moment de l'orientation du CM2, direction voie de garage…
et cruellement aujourd'hui au XXI siecle après vingt ans de paix royale sans que l'orthographe ne soit trop gènante
avec les mails et l'informatique j'en souffre encore plus qu'hier…
Alors comprenez que je suis fondamentalement POUR une réforme de l'Orthographe.
En attendant je fait le constat qu'il me sera plus facile d'améliorer mon orthographe que de changer 65 millions d'individus.
Oh, bien sûr que je ne changerais pas le monde… Ou peut-être que si? Mais évidemment je comprends ton raisonnement.
D’ailleurs s’il y en a qui sont intéressés par mes travaux (j’hésite un peu à utiliser ce terme vu l’état d’avancement), qu’ils me contactent!
Hubert a écritDans ma longue quête je ne puis que me masturber intellectuellement avec des futilités : Le plaisir à utiliser des mots désuets me permet de progresser et d'enregistrer les règles nécessaires.
Quel rapport entre les mots que l’on utilise plus («désuets») et les règles du français?
Hubert a écrit
De mon point de vue, y a pas photo, le bépo est JOUISSIF, car il permet d'appliquer correctement les règles iniques qui régissent un monde totalitaire de la «science des imbéciles». (c'est ainsi qu'est décrite l'orthographe). Le bépo permet aux nuls comme moi de marquer nos profs et censeur avec un stylo rouge qu'ils sont incapables de mettre les accent là où il faut, notamment les majuscules.
Dans la douleur de l’apprentissage accordez moi le plaisir solitaire de me faire plaisir là où tous les azertistes sont largués.
Tout ça c’est très bien, mais en vérité la plupart de ceux qui écrivent mal s’en moquent. J’ai juste l’impression qu’en te réjouissant de pouvoir écrire des mots à l’orthographe inutilement compliquée, tu reproduis le mécanisme qui a poussé les gens à rejeter les orthographes plus simples mais considérées comme impures et/ou moches.
Hubert a écrit
PS : Plutôt que d'aider uniquement les français en réformant l'orthographe il sera plus simple, plus facile et infiniment plus profitable d'utiliser l'espéranto comme langue européenne puis mondiale.
L'espérento ayant pour principe fondateur : un son une écriture, une écriture un son, pas d’exception, aucune lettre muette…
C'est donc l'idéal en terme de réforme de l'orthographe. En plus cela boosterait les échanges entre nations et mettrait tout le monde sur un pied d'égalité.
Parce que en ce moment les anglophones ils ne rament pas beaucoup… ils ne font pas l’effort d'apprendre une autre langue…
La propagation de l’espéranto (ou autre langue internationale) me semble nécessaire et inévitable. Même si les langues locales finissaient par disparaitre, les langues locales resteraient utilisées pendant extrêmement longtemps. Je me demande presque si je ne joue pas contre mon camp en voulant simplifier le français au risque de freiner l’avancée de l’espéranto, mais en même temps je me dis que ça peut sensibiliser les gens aux problématiques des langues trop complexes et faciliter l’accès à l’éducation et la culture pour tous. Mais comme dit plus haut, vu le peu que j’ai écrit, j’en suis encore très loin, et il y aura sûrement très peu de gens qui me liront.
Mimoza a écritCertes il faut une langue européenne, simple, logique et apatride mais je me demande si l'espéranto convient. Le fait d'adopter un langue apatride doit en toute logique mettre tout le monde sur un pied d'égalité. Hors l'espéranto n'est pas si neutre que ça, elle se base énormément sur des mots latin et son alphabet n'a pas de glyphe non latin , donc la France, l'Espagne l'Italie et la Roumanie auraient un avantage certain, ce qui n'est pas le but à la base.
Certes mais en même temps les langues latines étaient la base qui regroupait le plus de langues différentes, les langues asiatiques ne se ressemblant pas du tout entre elles par exemple… Et les asiatiques n’ont aucun mal à apprendre l’espéranto, bien au contraire…
Source
Les deux seuls problèmes est l’écriture manuelle qui est assez difficile à reconnaitre pour les asiatiques en général mais c’est pire dans l’autre sens puisque nous ne les utilisons jamais alors que les asiatiques ont au moins l’habitude de les voir dactylographiés, et le fait que les japonais ne fassent pas la distinction R/L (mais ça serait pareil pour apprendre n’importe quel autre langue, donc à ce niveau-là ça n’est pas pire).
Mimoza a écritEn plus (avis tout personnel), l'utilisation d'accent n'est vraiment pas une bonne idée, autant prendre un autre glyphe ...
Mais le fait du nombre et de l'ancienneté de cette langue, elle en fait le meilleur candidat actuellement pour remplir ce rôle.
J’étais plutôt contre l’utilisation d’accent mais en fait ça permet de faciliter la construction de mots qui ressemblent au même mot dans d’autres langues.
Mimoza a écritTu as le Lojban qui essaye de palier à ce défaut en intégrant du vocabulaire des langue les plus parlées sur le globe
Le problème du coup c’est que le vocabulaire du lojban ne ressemble à rien, du coup ça ne facilite pas du tout l’apprentissage de la langue.
Hubert a écritOui effectivement : Peut être en réduisant l'espéranto a l'emploi de seulement 26 caractères alphabétiques sans accents ni cédilles (sans diacritiques).
Ça n’est pas possible: 4 lettres ne sont pas utilisées (q, w, x et y), et l’espéranto possède 6 lettres accentuées (ĉ, ĝ, ĥ, ĵ, ŝ, ŭ). De plus ça ne serait pas du coup logique avec la prononciation dans d’autres langues. À la limite, on pourrait remplacer ŭ par w, et encore ça serait bizarre d’avoir une consonne utilisée comme une voyelle.
Hubert a écritEn parlant de réforme : soixante-dix, quatre-vingt, et quatre vingt-dix sont de pures masturbations d'esprits tordus et «malades» en comparaisons des très logiques septante, octante et nonante, ou de leur équivalent espéranto.
Je connaissait déjà, j’ai découvert ça sur
Wikipédia et je trouve ça tout simplement génial! Même pas besoin de se creuser la tête, un équivalent plus simple et plus logique existe déjà.
Hubert a écritPS : Je ne pratique pas l'éspéranto, mais quitte à apprendre une langue autant qu'elle ne contienne aucun piège graphique ou de prononciation.
Exemple : comment prononcer Yacht et quetsche ? Sans dico et alphabet phonétique c'est imprononçable !
C’est bien là le problèmes des emprunts à d’autres langues qu’on adapte pas… Et pour ça que je promeut les mots français qui disposent d’équivalents français, pour éviter de rendre la langue encore plus compliquée (prononciation impossible à deviner et doublons dans le vocabulaire).
Finalement, sur une note tout à fait différente, plus la langue est simple plus il est facile de traiter la langue par ordinateur (correction des fautes de grammaire, compréhension par l’ordinateur, et ainsi de suite).