Hubert a écritEt j’ai contacté une orthophoniste pour mes pb perso et lui demander ce qu’elle pensait des bienfaits de la dactylographie sur la lute contre la dyslexie.
Ben : c’est pas au programme, elle n’a pas connaissance de cela.
(et à d’autres chats à fouetter)
Elle considère que chaque dys entame sa propre rééducation et que la frappe au clavier est probablement l’une de ses méthodes palliatives autodidactes qu’utilisent les dys laissés à l'abandon d’un parcours médical orthophonie. (avec plus de 24 mois de fille d’attente pour avoir son premier rdv… il y a bcp de laissé pour compte)
Ben voilà qui en dit long : je traduis mon ressenti « L’orthophoniste à son taf tout bien réglé » « elle n’est pas là pour faire de la recherche scientifique ni pour expérimenter des techniques alternatives »
donc, on n'est pas sorti du bois avec les claviers et le bépo…
Pffff !
Prenez soins de vous !!!
C'est assez passionnant ce que tu racontes Hubert, je ne connaissais pas les vertues de la frappe à l'endroit de certaines pathologies.
Personnellement, je suis atteint d'une légère diplopie de cause inconnue (un œil ne converge pas). Jeune enfant, l'éducation nationale avait considéré de me faire sauter une classe, à cause de mon orthographe qui n'était pas en ligne avec le reste de mes résultats scolaires je n'ai pas été retenu. Mon orthographe, comme la lisibilité de mon écriture manuscrite d'ailleurs, restait en deçà de mes progrès dans d'autres matières, malgré mes efforts… vains.
La situation clavier en main est bien pire, pour une raison que je ne m'explique pas je tends à faire non pas des fautes d'orthographe ou d'accord mais des fautes de syntaxe que je ne fais pas quand j'écris de façon manuscrite, genre mes au lieu de mais ou ses/ces/c'est …
L'approche dactylographique remet en lumière ces problèmes mais sous un nouveau jour et j'aimerais aussi y voir l'amorce d'une amélioration.
Il m'arrive très régulièrement de frapper du bon doigt mais de la mauvaise main. Je me suis aperçu, je m'entraîne maintenant depuis un bon mois, que je commets moins d'erreurs de tout type quand je ressors à l'épellation mentale. Le cas des mots «compliqués», longs en fait, m'a permi de mettre en évidence que j'avais du mal à maintenir l'épellation avec les mots longs, mieux je pense saisir la raison : mon cerveau ne veut pas y passer le temps nécessaire !
Mon cerveau ne veut pas entendre qu'il faille un temps distinct pour taper des phonèmes qui se pensent ou se prononcent dans le même temps, pire avec les mots longs je soupçonne qu'il ne consente pas des masses à passer plus de temps sur certains mots. Sur papier ça finit en écriture de médecin dès que le rythme de prise de note est élevé, inconsciemment je passe un temps proche sur tous les mots : certains ne sont donc pas finis. Ce n'est pas gênant quand c'est mes notes cependant ça met bien en lumière le processus mental.
Ce n'est pas ce que j'ai appris mais mon cerveau, à l'insu de mon plein gré (dsl ça me fait toujours rire), a choisi une pseudo méthode globale dans laquelle le fond n'a pas su se discipliner aux impératifs de la forme.
Bref, pour un temps (et sur des périodes courtes parce que ça me fatigue) je vais m'astreindre à l'épellation mentale et de façon stricte en acceptant de ralentir pour ne pas être «en avance» de la frappe (pour le fond) et en retard pour l'exécution mécanique de l'écriture papier ou autres formats.
Ne pas être dans la même temporalité cela joue, je pense sur les autres processus mentaux comme la correction orthographique ou syntaxique, les oublis de mots, etc…
Plus l'écart grandit entre l'élocution mentale et la mise en forme, écriture ou frappe, plus les autres processus mentaux dysfonctionnent eux aussi.
Je soupçonne que ce problème de temporalité est d'autres retentissements et que les améliorations impactent des processus mentaux qui pourraient paraître non liés en première intention de la gestion des émotions à la coordination mouvements complexes, bref l'acquisition aisée d'autres savoirs…
L'État décide mais il ne contrôle pas il est même souvent complaisant. Face à certains lobbys puissants… pas besoin de les nommer en ce moment… il est carrément clientéliste si ce n'est servile…
De suite certaines politiques publiques se muent en rentes de situation pour certains professionnels… qu'il convient de faire perdurer…